Les Indés, au départ, ce sont trois éditeurs qui décident d'unir
leurs forces pour être à la fois plus efficaces et plus présents sur la scène de
l'imaginaire. Puis, des collections communes. Comment en êtes-vous venus à une
collaboration plus étroite ?
Tu as raison, l’idée c’était d’unir nos forces. À trois, nous sommes plus forts sur la com, sur les salons, etc. Et à trois nous pouvons alimenter une collection de poche comme Hélios. À trois nous pouvons faire plus qu’à un, ça c’est sûr. Ça c’est le constat de départ. Après mets trois éditeurs passionnés dans une même pièce et il en ressortira forcément des projets et des envies en commun. Nous parlons la même langue et on part du principe que la concurrence n’est pas entre nous mais qu’au contraire, on a tout à mettre en œuvre ensemble pour mieux s’en sortir. Ça fait trois ans que nous avons lancé notre premier communiqué commun. Et je peux te dire que personne ne regrette cette association. Et on a encore plein d’idées dans nos cartons pour les mois à venir.
Tu as raison, l’idée c’était d’unir nos forces. À trois, nous sommes plus forts sur la com, sur les salons, etc. Et à trois nous pouvons alimenter une collection de poche comme Hélios. À trois nous pouvons faire plus qu’à un, ça c’est sûr. Ça c’est le constat de départ. Après mets trois éditeurs passionnés dans une même pièce et il en ressortira forcément des projets et des envies en commun. Nous parlons la même langue et on part du principe que la concurrence n’est pas entre nous mais qu’au contraire, on a tout à mettre en œuvre ensemble pour mieux s’en sortir. Ça fait trois ans que nous avons lancé notre premier communiqué commun. Et je peux te dire que personne ne regrette cette association. Et on a encore plein d’idées dans nos cartons pour les mois à venir.
Comment gardez-vous vos
spécificités ? Quelles sont celles d'Actu SF, maison d'édition par exemple, qui
se développe de plus en plus depuis ces dernières années ?
Chacun est maître chez soi. En gros, nous sommes tous responsables de notre propre ligne éditoriale. On discute, on échange, on fait quelques opérations communes de temps en temps, mais d’un point de vue général, chacun continue de développer ses lignes. Sur Hélios, les choses sont identiques, même s’il y a en plus une discussion globale et nécessaire sur la collection. Qu’est-ce qui marche ? Vers quelles directions devrions-nous aller ? Etc. Mais chacun continue de choisir ses titres, en toute indépendance.
Chacun est maître chez soi. En gros, nous sommes tous responsables de notre propre ligne éditoriale. On discute, on échange, on fait quelques opérations communes de temps en temps, mais d’un point de vue général, chacun continue de développer ses lignes. Sur Hélios, les choses sont identiques, même s’il y a en plus une discussion globale et nécessaire sur la collection. Qu’est-ce qui marche ? Vers quelles directions devrions-nous aller ? Etc. Mais chacun continue de choisir ses titres, en toute indépendance.
Le secteur de
l'édition, ces dernières années, a été pas mal secoué. Dans cette mer agitée,
préserver l'indépendance et l'originalité de vos publications (fond et forme)
est-il un pari risqué... ou la preuve que l'avenir des littératures de
l'imaginaire est à chercher de ce côté-ci de la force^^ ?
Oué, bien agitée la mer en ce moment... Rien n’est simple mais l’un dans l’autre, on s’en sort à peu près lorsque nos livres sont bons. C’est notre base. Après on essaie de mettre en place une petite équation entre la qualité des livres, la collaboration au sein des Indés et quelques initiatives (une promo sur Hélios en mai-juin, la rentrée de la fantasy francophone en août, des promos numériques, etc.). L’idée c’est que le résultat de l’opération soit positif. Difficile par contre de te répondre sur l’avenir des littératures de l’imaginaire. Ce qui est sûr, c’est que le young adult a changé la donne ces dernières années avec de nouveaux auteurs qui sont devenus des “références” pour des milliers de jeunes lectrices d’imaginaire. Faut-il s’en réjouir ? Sommes-nous dans un changement de paradigme ? Difficile à dire. Ce qui sûr, c’est que nos livres continuent d’intéresser les lecteurs. C’est cool. Continuons.
Quels sont les prochains titres de vos maisons d'édition ?
On a un très beau mois de février déjà avec plein de chouettes nouveautés en librairie. On a un jeune auteur, Damien Snyers qui avec La Stratégie des as nous livre un premier roman entre steampunk et fantasy. On a la suite des formidables aventures de Zigomar et pas moins de trois intégrales Mnémos pour leurs 20 ans (Les Royaumes Crépusculaires de Mathieu Gaborit, Le Lion de Macédoine de David Gemmell et La Trilogie de la Lune de Johan Heliot). Sans oublier une petite gâterie avec L’Œillet vert de Robert S. Hichens avec comme personnages principaux Oscar Wilde et lord Alfred Douglas.
Deux grands temps forts vont animer notre premier semestre. D’abord les Indés vont se lancer dans la jeunesse. Les éditions Actusf lancent une série jeunesse de Danielle Martinigol en mars qui a pour cadre le fabuleux château de Guédelon dans l’Yonne. Et puis les Indés vont lancer en avril Naos, un label de romans ados et jeunes adultes en imaginaire. Il y a un mix entre des rééditions de grands classiques de la fantasy et des romans d’auteurs français.
Et puis l’autre temps fort, ce sera en mai juin, avec une opération autour de notre collection de poche Hélios et plein de jolies surprises notamment autour des grands noms de la collection : H.P. Lovecraft, Mathieu Gaborit, Alan Moore, George R.R. Martin, Jean-Philippe Jaworski...
Oué, bien agitée la mer en ce moment... Rien n’est simple mais l’un dans l’autre, on s’en sort à peu près lorsque nos livres sont bons. C’est notre base. Après on essaie de mettre en place une petite équation entre la qualité des livres, la collaboration au sein des Indés et quelques initiatives (une promo sur Hélios en mai-juin, la rentrée de la fantasy francophone en août, des promos numériques, etc.). L’idée c’est que le résultat de l’opération soit positif. Difficile par contre de te répondre sur l’avenir des littératures de l’imaginaire. Ce qui est sûr, c’est que le young adult a changé la donne ces dernières années avec de nouveaux auteurs qui sont devenus des “références” pour des milliers de jeunes lectrices d’imaginaire. Faut-il s’en réjouir ? Sommes-nous dans un changement de paradigme ? Difficile à dire. Ce qui sûr, c’est que nos livres continuent d’intéresser les lecteurs. C’est cool. Continuons.
Quels sont les prochains titres de vos maisons d'édition ?
On a un très beau mois de février déjà avec plein de chouettes nouveautés en librairie. On a un jeune auteur, Damien Snyers qui avec La Stratégie des as nous livre un premier roman entre steampunk et fantasy. On a la suite des formidables aventures de Zigomar et pas moins de trois intégrales Mnémos pour leurs 20 ans (Les Royaumes Crépusculaires de Mathieu Gaborit, Le Lion de Macédoine de David Gemmell et La Trilogie de la Lune de Johan Heliot). Sans oublier une petite gâterie avec L’Œillet vert de Robert S. Hichens avec comme personnages principaux Oscar Wilde et lord Alfred Douglas.
Deux grands temps forts vont animer notre premier semestre. D’abord les Indés vont se lancer dans la jeunesse. Les éditions Actusf lancent une série jeunesse de Danielle Martinigol en mars qui a pour cadre le fabuleux château de Guédelon dans l’Yonne. Et puis les Indés vont lancer en avril Naos, un label de romans ados et jeunes adultes en imaginaire. Il y a un mix entre des rééditions de grands classiques de la fantasy et des romans d’auteurs français.
Et puis l’autre temps fort, ce sera en mai juin, avec une opération autour de notre collection de poche Hélios et plein de jolies surprises notamment autour des grands noms de la collection : H.P. Lovecraft, Mathieu Gaborit, Alan Moore, George R.R. Martin, Jean-Philippe Jaworski...
