mercredi 12 avril 2017

Poème (extrait)



Jamais je n’ai osé briser
Les moucharabiehs délicats
De bois de cèdre et de thuya
Qui cernent ma cage dorée






Lîla bint Rubya, seconde épouse de Rimar el Shakir, seigneur de Ksar Ayoun, ne vécut pas trente ans. Prisonnière d’un époux tyrannique et d’une terrible dépendance à l’aziram, elle mourut, assassinée par celui qui ne supportait pas qu’elle lui échappe. Son œuvre, découverte après sa mort, est l’une des plus poignantes de la culture teshite.